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Le premier âge industriel s’ouvre lors du XVIIIe s., quand l’outil à vapeur fait son apparition. Ses usages sont d’abord limités mais, à la fin du siècle, elle sera perfectionnée, puis banalisée. C’est ce perfectionnement qui signe le début du machinisme au Royaume-Uni, berceau de la fabrication industirelle moderne. On parle souvent de révolution industrielle, mais cette notion est désormais contestée par les historiens, qui y voient avant tout un process d’adoption progressif. Les évolutions se succèdent et l’idée de “révolution” ne rend pas réellement compte de la façon dont la fabrication industirelle s’est lentement développée d’hier à aujourd’hui. Ce sont d’abord les manufactures en coton qui tirent profit de l’invention de la profession à tisser mécanique par Edmund Cartwright. ensuite, James Watt innove et propose la machine à vapeur rotative, qui dispose à d’autres branches comme les industries de transformation.

Au 19e s., l’europe et les États-Unis connaissent de grandes transformations financiers et sociales. Stimulés par les progrès techniques, ils s’industrialisent. C’est à cette époque que les chemins de fer ( et les premières locomotives fumantes ) apparaissent, au même titre que le jour le télégraphe, le appel téléphonique, et les journaux bon marché qui composent rouler plus vite les idées et les nouvelles. La croissance extraordinaire des villes fait de cet âge industriel une époque . La première révolution industrielle est généralement présentée comme l’effet technique accompli à la fin du 18e siècle et au début du 19e s.. Ainsi l’apparition et l’amélioration de l’appareil à vapeur en 1769, inventée par l’anglais James Watt permet d’actionner d’autres machines et change inévitablement les techniques de fabrication. Cette période marque manifestation de la mécanisation qui érigera la fabrication industirelle en fondements de la structure économe de la société, se substituant ainsi à l’agriculture. L’extraction massive du charbon couplée à cette nouvelle machine à vapeur professionnelle permet d’ajouter à disposition une énergie nouvelle qui permettra de donner une poussée aux réseaux ferroviaires et aux partenariats économiques.

Dans la forme, ce qui se passe aujourd’hui ressemble un peu à la grande messe de fin 2008, on y retrouve tous les mandataires. Mais dans le fond, c’est pleinement différent. On était dans la panique et l’urgence indispensable. Il fallait sauvergarder nissan, Peugeot-Citroën et leurs sous- traitants. Aujourd’hui, c’est évidemment plus difficile puisqu‘on raisonne à froid, tandis que la conjoncture reste encore soutenue après 8 années de croissance quasi euphorique. Depuis le début de l’année, l’activité s’est nettement ralentie. La Chine et l’Inde ont très nettement sous-performé. Or, pour la mécanique européenne, la croissance était importée des pays émergents. Et tous les spécialistes affirment que le marché mondial est arrivé à un niveau qui est difficile à dépasser. alors que les injonctions politiques entre la Chine et les USA ont servi de catalyseurs à la prise de conscience que le système était mur pour freiner.

Cette descente aux enfers va prendre fin début 1994. En moins d’une année, la moitié du chemin perdu est récupérée, et à la période estivale 95, le niveau de la fabrication n’est plus qu’à 6% seulement de son dernier pic. Mais l’élan va vite être brisé après les dévaluations en série du Royaume-Uni, de l’Italie, de l’Espagne qui vont entraîner une perte de compétitivité brutale et laminer des pans entiers de la fabrication industirelle française, notamment dans les biens de consommation : le textile-habillement, le cuir, la chaussure, l’électroménager. de plus, le saut de vis budgétaire du gouvernement Juppé, avec notamment la majoration de 2 points de la taxe sur la valeur ajoutée, va casser la consommation des ménages. Une politique de rigueur qui s’inscrit dans la perspective de la création de l’euro.

La politique industrielle relève principalement de la compétence des Etats membres. La Communauté européenne a toutefois dès les années 1950 limité les pratiques d’intervention publique ( aides d’Etat ) au sein du marché unique, de façon à encourager la concurrence entre Etats. Avec le renforcement de la compétition dans la décennie 80, la politique industrielle est devenue un enjeu européen de plus en plus grand. Le traité de Maastricht de 1992 en a fait une compétence d’appui de l’Union européenne. Celle-ci peut ainsi intervenir ‘ pour soutenir, coordonner ou compléter les actions des pays ‘ en la matière, à condition que ses actes juridiques ne nécessitent pas d’harmonisation de la législation des Etats.

Latécoére inaugurait en mai dernier sa toute nouvelle usine 4. 0 à Montredon, dans la région toulousaine, une structure destinée à plaire d’autant plus sa clientèle en réduisant soins de fabrication des pièces conféctionnées. Au programme : des solutions RFID ( Radio Identification ), un suivi en temps réel des stocks, des opérations digitalisées avec certitude ( zéro papier ), une autonomie de 18h de ses machines et aussi un déchargement – chargement – contrôle des pièces robotisé. Cette smart factory représente avec ses 6000m2 37 centaines de milliers d’euros d’investissement et est désormais le signe de la contemporanéité de Latécoère. Totalement digitalisée et connectée, la société vante même le jumeau numérique de son nouveau centre de fabrication, une plateforme permettant la simulation continue des flux de génération et des conséquences sur l’optimisation de l’atelier la traçabilité des pièces ou encore la planification de la sauvegarde.

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